[Interview] Le premier livre français sur l’impression 3D par Mathilde Berchon
Vous ne savez pas quel bouquin emporter en ce mois d’août ? Voici LE livre qu’il vous faut.
Rien ne vaut un bon bouquin au bord de la piscine ou sur la plage ! En plus de devenir incollable sur l’impression 3D, vous allez vous émerveiller sur tout ce que cette technologie rend possible. Tout cela grâce à Mathilde Berchon, auteur de « L’impression 3D » publié aux éditions Eyrolles. Depuis San Francisco, Mathilde nous a fait l’amabilité de répondre à nos questions.
Be-3D : Mathilde, pourrais-tu nous dire quelques mots sur ton parcours et ce que tu fais aujourd’hui ?
Mathilde Berchon : Je suis la fondatrice de MakingSociety.com, un site et podcast dédié à aider les « makers » à lancer leur startup hardware. Je collabore aussi avec de jeunes entreprises innovantes liées à la fabrication digitale. J’ai notamment travaillé avec Sculpteo et je suis mentor pour les projets hardware sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank. Je vis en ce moment à San Francisco.
Be-3D : Qu’est-ce qui t’a motivé à écrire « L’impression 3D » ?
M. B. : L’intérêt pour l’impression 3D explose complètement depuis l’an dernier en France mais il était encore difficile d’avoir une véritable vision précise et complète du sujet en langue française. Ma motivation principale avec « L’impression 3D » est de donner des clés de compréhension à tous ceux qui s’intéressent au sujet et, je l’espère, une motivation à innover et entreprendre dans le secteur. L’impression 3D est porteuse de formidables opportunités !
Be-3D : Penses-tu qu’en France, cette technologie est encore trop méconnue par rapport à des pays comme les Etats-Unis ?
M. B. : C’était vrai il y a environ trois ans, mais plus aujourd’hui. De nombreux blogs spécialisés se sont créés ces derniers mois et les médias généralistes se sont aussi emparés du sujet. Il reste cependant encore beaucoup d’approximations et de sur-promesses, mais cela n’est pas propre aux médias français !
M. B. : C’était vrai il y a environ trois ans, mais plus aujourd’hui. De nombreux blogs spécialisés se sont créés ces derniers mois et les médias généralistes se sont aussi emparés du sujet. Il reste cependant encore beaucoup d’approximations et de sur-promesses, mais cela n’est pas propre aux médias français !
Be-3D : Beaucoup de sites parle d’une révolution industrielle grâce aux imprimantes 3D. Qu’en penses-tu ?
M. B. : Oui, nous sommes à un moment charnière de l’adoption de cette technologie, qui rappelle par bien des traits l’arrivée de l’ordinateur personnel dans les foyers. L’impression 3D va entraîner des changements majeurs dans la façon de concevoir les objets, de les échanger en ligne, de les distribuer. Les utilisateurs les plus actifs, particuliers comme industriels, vivent déjà ces changements de plein fouet.
M. B. : Oui, nous sommes à un moment charnière de l’adoption de cette technologie, qui rappelle par bien des traits l’arrivée de l’ordinateur personnel dans les foyers. L’impression 3D va entraîner des changements majeurs dans la façon de concevoir les objets, de les échanger en ligne, de les distribuer. Les utilisateurs les plus actifs, particuliers comme industriels, vivent déjà ces changements de plein fouet.
Be-3D : Quelles sont les 3 startups dans le domaine de l’impression 3D qui t’impressionnent le plus ?
M. B. : Difficile de choisir ! Si l’on en reste aux startups destinées aux particuliers, je dirais :
FormLabs, qui a été la première startup à proposer des imprimantes 3D personnelles à stéréolithographie en osant défier le géant industriel 3D Systems.
RepRap, pour avoir donné naissance sans le savoir à l’idée d’impression 3D personnelle, avec des machines open source, auto-reproductibles et bon marché.
Makerbot, pour son incroyable croissance et sa capacité à faire naître la passion pour l’impression 3D auprès du plus grand nombre, grâce notamment à l’indispensable site de partage de fichiers 3D Thingiverse.
M. B. : Difficile de choisir ! Si l’on en reste aux startups destinées aux particuliers, je dirais :
FormLabs, qui a été la première startup à proposer des imprimantes 3D personnelles à stéréolithographie en osant défier le géant industriel 3D Systems.
RepRap, pour avoir donné naissance sans le savoir à l’idée d’impression 3D personnelle, avec des machines open source, auto-reproductibles et bon marché.
Makerbot, pour son incroyable croissance et sa capacité à faire naître la passion pour l’impression 3D auprès du plus grand nombre, grâce notamment à l’indispensable site de partage de fichiers 3D Thingiverse.
Be-3D : Quel est l’objet le plus insolite que tu aies vu imprimé ?
M. B. : Sûrement l’appareil photo reflex du designeur Léo Marius, ou la réplique de voiture Aston Martin. Je n’ai pas encore eu la chance de voir de tissus organiques mais les imprimantes 3D biologiques sont parmi les innovations les plus passionnantes du domaine.
M. B. : Sûrement l’appareil photo reflex du designeur Léo Marius, ou la réplique de voiture Aston Martin. Je n’ai pas encore eu la chance de voir de tissus organiques mais les imprimantes 3D biologiques sont parmi les innovations les plus passionnantes du domaine.
Be-3D : Penses-tu que les imprimantes 3D dites personnelles seront un jour aussi répandues que des imprimantes papier ?
M. B. : Si l’intérêt continue, je pense que les imprimantes 3D personnelles vont continuer d’évoluer à très grande vitesse dans les prochains mois et années. Plus que les imprimantes papier, qui ne servent désormais qu’occasionnellement, les imprimantes 3D personnelles pourraient bien être aussi répandues que les ordinateurs personnels dans les années à venir.
M. B. : Si l’intérêt continue, je pense que les imprimantes 3D personnelles vont continuer d’évoluer à très grande vitesse dans les prochains mois et années. Plus que les imprimantes papier, qui ne servent désormais qu’occasionnellement, les imprimantes 3D personnelles pourraient bien être aussi répandues que les ordinateurs personnels dans les années à venir.
Be-3D : Peux-tu nous parler de tes projets à court terme ?
M. B. : Je serai de retour en France à la rentrée pour présenter le livre et participer à différents événements liés à la fabrication digitale. Nous organisons notamment une conférence de lancement le 1er octobre prochain au Lieu du Design à Paris. Je souhaite ensuite me déplacer un peu partout en France pour rencontrer et échanger sur le sujet.
M. B. : Je serai de retour en France à la rentrée pour présenter le livre et participer à différents événements liés à la fabrication digitale. Nous organisons notamment une conférence de lancement le 1er octobre prochain au Lieu du Design à Paris. Je souhaite ensuite me déplacer un peu partout en France pour rencontrer et échanger sur le sujet.
Et je continue bien sûr d’alimenter MakingSociety en ressources utiles pour les entrepreneurs hardware.
Be-3D : Pour conclure, as-tu un message pour nos lecteurs ?
M. B. : L’impression 3D est un univers qui a besoin de passionnés prêts à créer des entreprises et participer aux projets existants. N’hésitez pas à vous y plonger !
M. B. : L’impression 3D est un univers qui a besoin de passionnés prêts à créer des entreprises et participer aux projets existants. N’hésitez pas à vous y plonger !
Nous tenons à remercier chaleureusement Mathilde pour avoir répondu à nos questions. En attendant de recevoir votre livre, n’hésitez pas à consulter les extraits pour vous donner l’eau à la bouche. Et si vous voulez compléter votre lecture, n’hésitez pas à vous procurer Makers : La nouvelle révolution industrielle de Chris Anderson.
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