Le pistolet à 25$ ? C’est fait !

Incroyable ! En l’espace de 2 semaines, un ingénieur a créé un nouveau pistolet imprimé en 3D encore plus accessible que celui de Cody Wilson.

Accessible. C’est ainsi que l’on peut décrire le Lulz Liberator, le pistolet imprimé en 3D par un ingénieur du Wisconsin surnommé « Joe ». En seulement 2 semaines, il a peut être volé la vedette à Cody Wilson, créateur du Liberator, le premier pistolet imprimé en 3D, en fabricant un pistolet à 25$.
Aidé par Michael Guslick, Joe a repris le modèle du Liberator et l’a fait évoluer de manière impressionnante pour le rendre fabricable par une imprimante 3D grand public.
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Moins cher !

Le Lulz Liberator tient son nom de l’imprimante 3D avec laquelle il a été créé, la Lulzbot AO-101. C’est une imprimante 3D dite personnelle puisque son prix la rend accessible au grand public. En effet, elle ne coûte « que » 1 725$. En comparaison, celle utilisée par Cody Wilson, une Dimension SST de Stratasys, coûte 8 000$ d’occasion. Ainsi, Joe rend possibile l’impression 3D d’une arme à feu dont le coût en matière plastique n’est que de 25$.

Plus robuste ?

L’un des grands casse tête de Defense Distributed (l’organisation qui a créé le Liberator) était de fabriquer une arme qui n’exploserait pas lors du tir. A l’aide d’un procédé spécifique, ils étaient parvenus à rendre le canon plus résistant permettant ainsi de tirer une balle mais pas plus.
Alors comment Joe a réussi en 15 jours, là où DefDist peinait depuis plusieurs mois ? De son aveu, il a tout simplement utilisé un plastique différent. Il précise que le plastique ABS utilisé par l’imprimante de Stratasys pour fabriquer le Liberator est moins résistant que le plastique ABS Polylac PA-747 qu’il utilise avec sa Lulzbot. Grâce à cela, il est capable de tirer 8 balles dans le même canon.
Attention, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. En effet, le pistolet de Joe utilise des vis métalliques pour l’assemblage de différentes pièces là où celui de Cody utilisait des pièces imprimées en plastique. D’autre part, les balles utilisées par Joe et Guslick sont de calibre 380. Celles-ci sont moins puissantes que les 9mm de Cody et imposent ainsi moins de contraintes au pistolet.

Plus précis ?

Son canon étant plus résistant, Joe s’est offert le luxe de rayer l’intérieur du canon pour donner à la balle une rotation indispensable pour sa stabilité et sa précision. Théoriquement, le Lulz Liberator pourrait donc tirer plus précisément à distance que le Liberator. Cependant, à l’heure actuelle, aucun test n’a prouvé que les rayures dans le canon avait un réel effet sur la balle.
A l’heure actuelle, Joe et Guslick n’ont pas mis à disposition les modèles 3D de leur pistolet. Vu la vitesse à laquelle le gouvernement a fait retirer les modèles du Liberator, les deux acolytes souhaitent sans doute faire attention. Ils ont d’ailleurs pris la précaution d’ajouter une pièce de métal permettant à l’arme d’être détectée dans un détecteur de métaux.
Dans tous les cas, ils sont heureux d’avoir pu confirmer qu’il était possible de créer un pistolet sur une imprimante 3D personnelle. C’est certainement l’une des nombreuse version du Liberator qui vont émerger au cours des prochains mois. C’est donc le début d’une longue série d’armes imprimées en 3D.

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